Centenaire de l’Armistice de 1918 : Cérémonies des 10 et 11 novembre
Posted Nov.10, 2018 in Non classé
Afin de commémorer le centenaire de la Première Guerre Mondiale, les habitants de la communes sont invités à se rendre devant le monument aux morts ce samedi 10 novembre et ce dimanche 11 novembre.
Ce samedi 10 novembre à 18h, les habitants de la commune se sont donc retrouvés devant le monument aux morts.
Après une lecture de deux lettres de poilus et la diffusion de « La chanson de Craonne », les 15 noms et prénoms des poilus de la commune morts pendant la grande guerre ont été énoncés :
- ASTIER Francisque – mort en 1914 à 29 ans
- POUYET Jean – mort en 1914 à 27 ans
- ASTIER Pierre – mort en 1914 à 33 ans
- MENUT Benoit – mort en 1914 à 33 ans
- PRADEL Henri – mort en 1915 à 30 ans
- POUYET Jean Sylvain – mort en 1915 à 33 ans
- BAYLE Emile – mort en 1915 à 24 ans
- BAY Simon – mort en 1915 à 31 ans
- HOSPITAL Henri – mort en 1915 à 26 ans
- GIRAUD Pierre – mort en 1915 à 20 ans
- HOSTIER Paul – mort en 1916 à 23 ans
- GIMEL Adrien – mort en 1916 à 20 ans
- MEAILLE Elie – mort en 1918 à 39 ans
- PORTE Pierre – mort en 1919 à 42 ans
- GIRAUD Georges – mort en 1920 à 30 ans
La cérémonie s’est conclu par la diffusion de la chanson « Les Poilus ».
Demain rendez-vous à 11H pour la sonnerie des cloches de l’église puis à 15H pour la cérémonie en présence des anciens combattants.
Correspondances des deux Poilus :
2 décembre 1916
« Hier j’ai acheté des bougies qu’on paye 0.25 francs pièce, c’est très cher mais indispensable.
J’ai trouvé des soldats descendant des tranchées pour venir faire un stage comme bombardier ou mitrailleurs. Les pauvres diables étaient entièrement couverts de boue. Le secteur où se trouve le régiment est parait-il des plus sales. Il arrive que les hommes s’enfoncent dans la boue. Ils ne peuvent pas se retirer, il faut que les camarades les sortent. Il n’y a presque pas de tranchées et pas d’abris en première ligne. Ils sont dans les trous d’obus, alors jugez des misères endurées« .
25 mai 1917
« Comme je vous l’ai annoncé dans mes précédentes lettres, nous partons ce soir pour les lignes. Il parait que nous sommes en réserve de division mais ça c’est le refrain de toujours. Ce n’est que quand on arrive aux tranchées qu’on peut se rendre compte que les boches ne sont pas loin.
Enfin, obligé de se résigner puisqu’on ne peut le changer. Demandons toujours bien à Dieu, qu’il ne nous abandonne pas et qu’il nous accorde sa protection comme il a fait jusqu’à présent« .